Au fil des jours – nonidi 09 messidor 232


C’est sa fête : Fernand

Le Fernand que l’on célèbre ce jour comme étant un ancien évêque de Caiazzo, en Italie, n’a jamais existé. Les reliques honorées dans le diocèse de ce nom sont en fait celles de saint Ferdinand, roi de Castille et de Leon. Mort en 1252, il fut contemporain du roi de France saint Louis. L’époque voulait que les rois fussent des modèles de piété.

C’est aussi sa fête :  Cyrille d’Alexandrie

Fils du patriarche d’Alexandrie, Cyrille succède à son père en 403. Il se signale par sa brutalité à l’égard des païens. Ses écrits lui valent néanmoins la sainteté et, en 1882, le titre de Docteur de l’Église. Au concile d’Ephèse, en 431, Cyrille proclame « Marie Mère de Dieu ».

 Embrassons aussi si nous en connaissons

Ariald – Guddénis – Pome – Zoïle

Dictons du jour

Temps de la Saint-Fernand, chaleur et soleil riant.

naissance

Louis XII

27 juin 1462 à Blois – 1er janvier 1515 à Paris – Fils tardif du poète Charles d’Orléans, Louis a dû épouser en 1476 Jeanne la Boîteuse, la fille contrefaite de Louis XI, lequel espérait que s’éteindrait de cette façon la branche honnie des Orléans ! Mais quand meurt le fils et successeur de Louis XI et que lui-même monte sur le trône sous le nom de Louis XII, il se hâte de faire annuler son mariage par le pape et d’épouser la veuve du précédent roi, la duchesse Anne de Bretagne, richement dotée et jolie, ce qui ne gâte rien et dont il était amoureux depuis longtemps ! Louis XII, séduisant et plutôt intelligent, gagne le surnom enviable de «Père de son Peuple» lors des états généraux de 1506, en dépit de ses déconvenues italiennes. Il est vrai qu’il gère avec modération le royaume et réussit même le tour de force d’alléger la pression fiscale, avec des conseillers de qualité : le maréchal de Gié, le cardinal d’Amboise et Florimond Robertet, secrétaire des finances, qui servira également son successeur François 1er.

Charles IX

27 juin 1550 à Saint-Germain-en-Laye – 30 mai 1574 à Vincennes – Charles IX monte sur le trône à 10 ans, suite à la mort prématurée de son frère François II, le 5 décembre 1560. Sa mère, l’énergique Catherine de Médicis, préside le conseil de régence avec le souci constant de préserver l’avenir de la dynastie, menacée par les tensions religieuses entre protestants et catholiques. Malheureusement, celles-ci tournent à un affrontement armé suite à un massacre de protestants à Wassy par le duc François Ier de Guise, en 1562. Il s’ensuit trois «guerres de religion» jusqu’à la paix de Saint-Germain, le 8 août 1570, qui accorde des conditions avantageuses aux protestants. Leur chef, l’amiral Gaspard de Coligny, se rapproche du roi, devenu majeur, et tente de l’entraîner dans une guerre avec le roi d’Espagne. La petite bourgeoisie catholique des villes s’émeut et menace de se livrer aux Guise. Pour sauver la dynastie, la reine Catherine de Médicis se retourne contre les protestants. Le 24 août 1572, jour de la Saint- Barthélemy, une semaine après que sa fille Margot ait épousé l’un de leurs chefs, Henri de Navarre, futur Henri IV, elle ordonne le massacre des protestants présents à Paris. La population s’en donne à cœur joie et la tuerie s’étend aux provinces. et cette nuit là le roi était chez sa maîtresse et n’a rien su de cette décision en tous cas trop tard

Décès

27 juin 1831 : mort de la mathématicienne Sophie Germain

Usant de noms d’emprunt masculins pour présenter ses travaux cependant qu’elle n’avait pas 20 ans et à une époque où peu de femmes s’étaient illustrées dans les sciences mathématiques, elle força l’admiration des plus célèbres savants du temps

Née à Paris le 1er avril 1776, elle n’avait encore donné les signes d’aucune vocation extraordinaire, quand tout à coup la sinistre perspective des orages de la Révolution et la lecture de l’Histoire des mathématiques de Montucla l’entraînèrent dans une voie que peu de femmes prétendaient alors à se frayer, et où pas une peut-être, sauf Sophie Germain, n’avait fait vraiment de découvertes importantes et reculé les limites du connu. D’après « Biographie universelle, ancienne
et moderne » (tome 16), édition de 1856) voir l’article

Histoire

27 juin 1894 : Jean Casimir-Périer président de la République

Trois jours après l’assassinat de Sadi Carnot, les parlementaires élisent à la présidence de la République, le 27 juin 1894, Jean Casimir-Périer (47 ans), petit-fils d’un président du Conseil de Louis-Philippe 1er

27 juin 1905 : Mutinerie du Potemkine

Le 27 juin 1905, dans la mer Noire, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, principal cuirassé de la flotte russe de la mer Noire. Le drame commence avec une histoire de viande avariée. Protestations des marins. Menaces des officiers. Cet épisode secondaire de la première Révolution russe va plus tard accéder au rang de mythe historique par la vertu d’un film à lui consacré par le réalisateur Eisenstein…

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