Au fil des jours – septidi 26 prairial 232


Journée mondiale contre la faim dans le monde

La communauté mondiale s’était fixé 17 objectifs de développement durable en 2015 (voir lien en bas de page). L’un d’entre eux concernait l’élimination de la faim dans le monde d’ici 2030. Pendant plusieurs années, la courbe de la faim dans le monde était en diminution régulière. On observe que, depuis 2015, ce n’est plus le cas. D’après le Réseau mondial contre les crises alimentaires, il ressort qu’en 2021, il y avait quasiment 200 millions de personnes dans plus de 50 pays ayant été touchées par une insécurité alimentaire « aiguë ».Plus grave, ce chiffre était en augmentation de près de 40 millions de personnes par rapport à 2020.

C’est sa fête : Germaine

Née dans une ferme de Pibrac, près de Toulouse, Germaine Cousin fut le souffre-douleur de sa belle-mère. Sa piété joyeuse et les miracles qui auraient embelli sa vie justifièrent sa canonisation après sa mort en 1601, à l’âge de 22 ans. Elle bénéficie toujours dans sa région d’une ferveur populaire. À Pibrac, une basilique cultive son souvenir.

 Embrassons aussi si nous en connaissons

Bénilde – Lothaire – Vougay – Augustin

Dictons du jour

À la Saint-Augustin, le soleil a grillé le serpolet et le thym.

naissance

Roland Dorgelès

15 juin 1885 à Amiens – 18 mars 1973 à Paris – Le journaliste et écrivain Roland Dorgelès a raconté dans Les Croix de bois son expérience de poilu. Son livre est le plus poignant témoignage de l’absurdité de la Grande Guerre. Avant la tragédie, la farce : en 1910, avec ses amis du Lapin Agile, un cabaret de Montmartre, il concocte un canular en présentant au Salon des Indépendants un tableau abstrait présenté comme l’oeuvre d’un certain Boronali (anagramme d’Aliboron). La toile a été en fait badigeonnée par un âne à la queue duquel on avait attaché un pinceau.

Décès

Henri Queuille

31 mars 1884 à Neuvic, Corrèze – 15 juin 1970 à Paris Médecin d’origine corrézienne, Henri Queuille entame une carrière d’élu local dans les rangs du parti radical socialiste avant de se porter volontaire pour combattre pendant la Grande Guerre.Il entre ensuite à plusieurs reprises au gouvernement, notamment comme ministre de l’Agriculture ou des Transports. Cela lui vaut de créer la Caisse nationale du Crédit agricole ainsi que le Génie rural. Sous le Front populaire, il met en place sans heurts la SNCF. Le 10 juillet 1940, au casino de Vichy, il fait partie de la minorité de députés qui refuse les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain puis se retire dans sa ville de Neuvic, en Corrèze. À la Libération, sous la IVe République, très populaire, le « petit père Queuille » accède quatre fois à la Présidence du Conseil et préside à l’entrée de la France dans l’OTAN.

Sa notoriété posthume tient toutefois à un aphorisme qu’on lui prête : « Il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre ». Autant cette réflexion pouvait se comprendre sous la IVe République quand la croissance économique avait raison de tous les obstacles ; autant elle est insupportable dans les crises, quand s’imposent des décisions fortes.

Henri Queuille serait aussi l’auteur d’un aphorisme repris par Jacques Chirac, élu de la Corrèze comme lui : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

Raymond Devos –

9 novembre 1922 à Mouscron (Belgique) – 15 juin 2006 à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines) -Virtuose de la langue, Raymond Devos est né le 9 novembre 1922 à Mouscron, en Belgique. Jouant de son incroyable volubilité, il est resté célèbre pour ses jeux de mots, ses mimes, ses paradoxes cocasses, son art du non-sens et de la dérision….

Histoire

15 juin 1752 : Franklin invente le paratonnerre

Dans la nuit du 15 juin 1752, à Philadelphie (Pennsylvanie), Benjamin Franklin (46 ans) met à profit un violent orage pour lancer un cerf-volant de son invention et capter l’électricité atmosphérique. Au péril de sa vie et avec une rare inconscience, le savant démontre ainsi la similitude entre l’électricité et la foudre. Bien plus tard, l’inventeur du paratonnerre prendra parti pour l’indépendance des États-Unis…

15 juin 1969 : Pompidou président de la République

Georges Pompidou, qui fut pendant plus de cinq ans le Premier ministre du général de Gaulle, se fait élire sans trop de mal à la présidence de la République le 15 juin 1969, face à Alain Poher (centre droit), président du Sénat et président par intérim, inconnu du peuple trois mois plus tôt ! Ce deuxième tour se solde par 30% d’abstentions, un record dans une élection présidentielle. Il vient de ce que le candidat du parti communiste Jacques Duclos, éliminé lors du 1er tour, a invité ses électeurs à ne pas choisir entre « bonnet blanc et blanc bonnet ».

A demain

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