Au fil des jours – duodi 02 prairial an 212


journée de l hémérocalle

journée mondiale de la communication sociale (je crois qu’il y a du boulot)

C’est sa fête : Constantin

C’est un empereur pas très catholique qui est fêté ce jour par l’Église…

 Embrassons aussi si nous en connaissons

Gisèle – Godric – Restitude – Polyeucte

Dictons du jour

À la Saint-Constantin, compte tes sous dans tes mains.

Histoire

21 mai 1358 : La Grande Jacquerie

Le 21 mai 1358 commence l’une des plus grandes Jacqueries de France. Une centaine de paysans du Beauvaisis se réunissent en bande et s’en prennent violemment aux maisons de gentilshommes et aux châteaux de la région, tuant les habitants et brûlant les demeures… Suite de l’article

21 mai 1539 : François 1er introduit la loterie en France

La première loterie d’État (lotto) est organisée à Florence en 1530. François 1er, très attentif comme chacun sait aux innovations d’outre-monts, introduit la loterie dans son royaume par un édit du 21 mai 1539.

Plus tard, Louis XVI fonde la Loterie Royale, épaulée par 700 buralistes et des colporteurs qui, deux fois par mois, «vendent de la chance». Après la Première Guerre mondiale, enfin, on instaure la Loterie Nationale pour venir en aide aux «Gueules cassées» (soldats victimes de graves mutilations faciales)…

21 mai 1904 : Naissance de la FIFA (football)

Le 21 mai 1904, à Paris, est créée la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), à l’instigation du journaliste et arbitre Robert Guérin. En opposition au Comité International Olympique, qui prône l’amateurisme, elle se donne pour objectif de professionnaliser le football afin de permettre aux classes populaires d’y participer. Sept fédérations nationales européennes la portent sur les fonds baptismaux : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Suède et Suisse. Un absent de taille : le Royaume-Uni, qui reste attaché à l’amateurisme dans le football comme dans les autres sports. La Fédération sera présidée par Robert Guérin jusqu’en 1906. Sortie exsangue de la Grande Guerre, elle sera redressée par Jules Rimet, qui en assumera la présidence de 1921 à 1954.

21 mai 1927 : Lindbergh traverse l’Atlantique

Le 21 mai 1927, l’Américain Charles Lindbergh (25 ans) réussit la première traversée en avion sans étapes de l’Atlantique Nord, quelques jours après la tentative malheureuse de Nungesser et Coli dans l’autre sens… Suite de l’article

naissance

Andreï Sakharov

21 mai 1921 à Moscou (Russie) – 14 décembre 1989 à Moscou (URSS) – Issu d’une famille d’intellectuels moscovites, Andreï Sakharov suit les traces de son scientifique de père en soutenant en 1948 une brillante thèse de physique. Il est aussitôt intégré aux équipes travaillant sur l’arme nucléaire soviétique. En 1953, la première bombe H russe est au point : Sakharov, seulement âgé de 32 ans, a joué un rôle décisif dans le processus de recherche. Choyé par le régime, le physicien s’interroge pourtant sur les conséquences de ses travaux. Après avoir tenté d’avertir les dirigeants soviétiques sur les dangers de la prolifération nucléaire, il bascule en 1966 dans la contestation politique. Son cheval de bataille est la défense des droits de l’homme. Il publie à l’étranger des articles qui en font l’un des principaux dissidents soviétiques aux yeux de l’Occident, puis crée dans les années 1970 un « comité pour la défense des droits de l’homme et la défense des victimes politiques » afin de s’opposer à la répression menée par le régime contre de nombreux intellectuels. Ces activités valent au physicien de recevoir le Prix Nobel de la Paix en 1975. En 1980, après qu’il eut critiqué les dirigeants de l’URSS, Sakharov est arrêté et placé en résidence surveillée, à Gorki. Il y est harcelé par le KGB (la police politique) et sa santé se dégrade rapidement. L’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, auquel il adresse plusieurs lettres, lui vaut d’être libéré en 1986. Réhabilité, le dissident est élu en mars 1989 au tout nouveau Congrès des députés du peuple, où il dénonce les crimes du régime soviétique. Andreï Sakharov s’éteint quelques mois plus tard, au moment où le peuple russe commence à descendre dans les rues pour réclamer des réformes.

Décès

21 mai 1810 : mort du chevalierd’ Eon de Beaumont

La diplomatie a toujours affectionné les énigmes : qu’elle cherche à jeter des doutes sur le caractère et les discours de ses agents, on le conçoit sans l’approuver ; mais qu’elle étende cette ambiguïté jusque sur leur sexe, c’est ce qu’on a peine à croire, et cependant ce qu’on a vu dans au XVIIIe siècle.

Un homme, qui s’était distingué par des qualités brillantes et des talents variés, qui avait rempli, au nom de son souverain, des missions délicates à la cour de Russie et d’Angleterre, qui avait manié l’épée avec autant de succès que la plume, et dont la croix de Saint-Louis avait payé les services, le chevalier d’Eon, qui depuis quatorze ans vivait à Londres dans une espèce d’exil, reçut tout-à-coup de M. de Vergennes l’ordre de reprendre les habits de son sexe, c’est-à-dire la jupe et la coiffe ; et, après quelque résistance, il obéit à cet ordre singulier. A ces conditions, il revit sa patrie.

Sous ce nouveau costume, le guerrier-diplomate, qui touchait à sa cinquantième année, se montra publiquement à Paris et à Londres : dans cette dernière ville, le chevalier, ou plutôt la chevalière, réduite à la détresse par les événements de la Révolution française, donna un assaut d’armes avec le célèbre Saint-George. Enfin, l’âge et les infirmités l’ayant privée de cette ressource, elle vécut à Londres par les secours de ses amis, et y mourut en 1810. Alors des témoins, que l’on peut croire sur parole, certifièrent que c’était un chevalier. Le vaste champ des conjectures est encore ouvert à l’égard du motif qui a pu déterminer cette inconcevable métamorphose. Etait-ce pour frapper son agent d’un désaveu, ou pour le soustraire à une peine, que le cabinet de France l’avait condamné à changer de sexe, et à se revêtir des habits de femme à l’âge où une femme aurait pu les quitter ?

Il est encore impossible de répondre pertinemment à ces questions. Hermaphrodite politique, le chevalier d’Eon, qui était né à Tonnerre le 5 octobre 1728, a laissé de nombreux ouvrages qu’on a recueillis en treize volumes : il avait possédé la confiance intime du roi Louis XV.

A demain

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