Je suis passée voir toutes vos toiles. Je n’ai pas commenté mais vous avez tous fait des choix absolument superbe et comme j’ai choisi le même qu’Amande douce j’en propose un autre de Monet
paysage de Norvège
Pour le mois de mars, je passe le flambeau à Fardoise qui va nous concocter un thème sublime.
Vous connaissez des expressions anciennes ? Vous en connaissez des rigolotes, des savoureuses, des savantes fleurant bon notre France ? N’hésitez pas et joignez vous à nous et publiezle jeudi avant 12 h
Abrasraccourcis
Signification : Frapper avec des coups violents.
Origine : Expression française dont les origines remontent à la fin du XVIIème siècle et qui viendrait dit-on selon les interprétations du domaine de l’escrime où l’épéiste avec son bras replié ne serait pas en position de garde mais prêt à se défendre sans que l’on s’y attende le moins. Toutefois et selon les règles fondamentales de ce sport en question, frapper à brasraccourcis n’est pas dans le domaine du possible puisque il faudrait tendre le bras pour le faire.
Selon d’autres interprétations qui jugent le domaine de l’escrime incapable de servir d’origine à cette expression, les bras raccourcis viendraient plutôt des manches d’un habit que l’on a tendance à remonter ou à replier pour livrer combat.
De nos jours, cette expressiona été rendue célèbre grâce à la bande dessinée « Astérix ».
Si vous voulez rejoindre cet atelier c’est chez Olivia
Elle a formé un groupe sur facebook. Trois consignes par mois et pour les accros de l’écriture tous les deux jours sur son groupe elle propose un sujet.
J’ai choisi le thème deux de février : Choisissez cinq objets autour de vous et décrivez-les avec beaucoup de détails, en utilisant vos cinq sens. Intégrez ces descriptions dans un texte qui se déroule en pleine tempête de neige.
Les cinq éléments ; la corbeille rose du chien – l’aquarelle de paysage de neige – le poste de radio – l’ordinateur – la tasse de porcelaine
La nuit est tombée. Oh elle n’a pas fait de bruit, moins que la tempête de neige qui souffle et qui me bruisse dans les oreilles. Les flocons brillants s’étaient fait si rares ces dernières années. La neige m’oppresse, et pourtant cette immensité blanche me ravit toujours. J’aperçois les traces de pattes des oiseaux que je nourris tout l’hiver, les traces de ma Chienne Neige qui malgré ses dix-huit ans, gambade encore dans cette pelouse immaculée. Et ma chienne est toujours là, au milieu de ses petites couettes chaudes, elle dort. Quand j’ai vu cette corbeille rose, j’ai craqué complétement, la douceur du tissu m’a séduite. Je me souviens encore d’y avoir frotté mon visage et respiré cette odeur de neuf. Elle n’a rien de spécial mais j’ai flashé. Parfois je m’arrête d’écrire pour la regarder respirer ; elle bouge ses petites oreilles toutes douces. Mes yeux lâchent Neige et se portent sur ma dernière aquarelle. Il faut croire que j’ai eu du flair en peignant ce tableau dont j’ai pris le modèle en surfant sur cette fameuse toile qui n’a de toile que le nom. Je quitte mon bureau pour aller me faire une tisane. Je ne peux boire de tisane que dans ma tasse, plutôt un mug que j’ai acheté à Salzbourg avec l’effigie de Mozart dorée. Je sais, c’est un peu touriste de base mais c’est une belle porcelaine blanche, un peu ébréchée, elle n’a pas vécu plus de vingt ans sans dommage et mes doigts effleurent chaque fois les éclats. Brusquement Neige se lève, elle me suit partout ; la peur de l’abandon la cramponne maladivement. Dehors, le calme est revenu, j’ai remis la radio, France musique ; les programmes de la nuit sont apaisant. Personne ne vient nous prendre l’esprit avec des discours. Et si la musique ne me plait pas, eh bien, je pioche dans liste (tentée d’écrire ma playlist) et un concerto ou une symphonie de Beethoven, Brahms ou Dvorak me tiennent compagnie. Un peu plus tard, les touches de l’ordinateur claquent sous mes doigts, j’ai repris l’écriture de mon roman.