Faute avouée est à moitié pardonnée dit-on… Il faut parfois du temps pour amener quelqu’un
Vous avez donc 12 lettres pour ce mot féminin et pour faire avouer la faute commis et à faire amende honorable
R E S I P I S C E N C E
Amusez-vous
Résipiscence
Cela fait tellement longtemps que de mes deux commères préférées, Anastasie et Euphrosyne ne se sont pas retrouvées en terrasse du petit café de René qu’elles ont là à piailler depuis des heures. Mais les ans leur ont joué quelques tours… Blablata et blablata sur la Covid, et blablata sur le déconfinement et blablata… Elles ont oublié que l’une a piqué le mari de l’autre ; tout cela appartient au passé… faute avouée est à moitié pardonnée ; et maintenant elle sont sereines devant leur pâtisserie.
Comment tu dis, Euphrosyne, la bouche pleine d’un Paris-Brest , sans passé par la case petite cuillère, son péché mignon ; résipiscence ? Mais non tu sais bien que mon petit Crépin, décidément je ne me fait pas à ce prénom ; n’est pas à la fac de sciences, l’est encore trop pétiot ! Ah mais goûte- moi ces cerises elle sont délicieuses. Hier j’ai fait un clafoutisse bien épicé de quoi se lécher les cinq doigts et le pouce ! René m’en a demandé un panier.
Mais non Rémi n’a pas pissé dans tes iris ni dans la glycine. Il est allé à la piscine avec Dédé Prince, tu sais le petit fils de l’épicier ! Il rince ? mais il rince quoi ? T’es déjà allée au lavoir la semaine dernière pour ta nappe blanche pleine de tache.
Non, je te dis mon Rémi est parti avec Dédé le fils Prince à la pisc… Bois ton thé, il est tout froid et non il n’y a pas de pistache dans ton gâteau.
Un taureau, où tu vois un taureau ? Ah, c’est fou ce que j’entends mal… J’ai des regrets, j’aurai dû accepter la proposition de l’audioprothésiste ; quand même quatre mille euros, il attache pas son chien avec des saucisses, et pour être précise : j’ai pas la bourse à Crésus moi.
A propos de Crésus, tu sais son fils est à l’hosto, il a voulu aidé son père à la scierie et il a coupé la branche d’un vieux chêne, mais il était assis dessus. Inutile de te dire que ce grand serin est dans un état proche des pompes funèbres.
Blabla blabla ….entre deux tartes et la crème de marron.
Pas nécessaire d’être peintre, ou critique pictural. ici nous proposons un tableau on explique avec ses mots, on développe ou pas, on présente l’artiste ou pas . L’essentiel c’est le partage de votre ressenti.
Puisque nous avons le choix, je vous propose un peintre dont j’ai pu voir une exposition au Grand palais il y quelques années. Anders Zorn, un peintre suédois dont les toiles sont absolument superbes et qui est surtout un aquarelliste de génie. Je vous présente deux toiles une maman et sont enfant au bain et les mêmes personnages après le bain. J’adore cette finesse de peinture. D’accord ce sont des nus, mais une grande pudeur… je vous invite à lire le petit article de notre ami Wiki . Le premier tableau s’intitule « Une Première » l’enfant se traine un peu se laissant aller dans le soutien de sa mère… Cela doit rappeler des souvenirs à certains d’entre nous.
Une Première était la première de ses planches dans laquelle le graveur représentait la forme féminine nue se déportant en mer ou en rivière, et ici, dans cette image tendrement charmante de la mère guidant de manière protectrice son enfant timide à travers les ondelettes dans les bas-fonds, nous voyons leurs corps, doucement enveloppés par l’atmosphère chatoyante, se profilaient, pour ainsi dire, contre la masse d’eau scintillante entre eux